Coronavirus : l'Italie prolonge son confinement, une mesure "très vraisemblablement nécessaire" en France... Toutes nos infos en direct Par La Provence
Coronavirus : l'Italie prolonge son confinement, une mesure "très vraisemblablement nécessaire" en France... Toutes nos infos en direct
La liste des personnes "à risque" ayant droit à un arrêt de travail
Le gouvernement a annoncé avoir mis en place une procédure d'arrêt de travail simplifiée pour les personnes considérées comme "à risque" face au coronavirus, en raison notamment de pathologies cardiaques ou respiratoires, ainsi que pour les femmes enceintes.Face à l'expansion du virus, "il est dorénavant demandé aux personnes vulnérables considérées comme 'à risque' (...) de limiter au maximum leurs déplacements et leurs contacts", souligne le ministère de la Santé dans un communiqué publié hier soir."Pour ces personnes, et en l'absence de solution de télétravail, le gouvernement ouvre la possibilité de bénéficier d'un arrêt de travail", comme c'est déjà le cas pour les personnes ayant été en contact avec des malades ou pour les parents contraints de garder leur enfant, ajoute le ministère.Les personnes considérées comme "vulnérables" sont celles classées "à risque" par le Haut conseil de la santé publique (HCSP), précise-t-il. Parmi elles figurent les patients souffrant d'insuffisance respiratoire chronique, d'insuffisance rénale, de diabète et d'antécédents cardiovasculaires."Cette procédure s'applique également aux femmes enceintes", indique le ministère, qui précise avoir mis en place des démarches "simplifiées" pour les personnes concernées.Pour bénéficier des arrêts de travail, les personnes doivent s'enregistrer sur le site declare.ameli.fr, ouvert mercredi. L'arrêt sera établi automatiquement si la personne répond aux critères fixés. Quand nécessaire, "le service médical de la caisse prendra contact avec la personne pour vérifier sa situation", détaille le ministère."Sur la base de cet arrêt de travail, le salarié sera indemnisé dès le 1er jour d'arrêt dans les mêmes conditions que pour un arrêt maladie par l'assurance maladie et percevra, le cas échéant, un complément employeur", souligne-t-il.Ce télé-service sera ouvert à tous les assurés, quel que soit leur régime d'affiliation, ajoute-t-il.Qui est concerné ?
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection au COVID-19 sont les suivantes :Les personnes âgées de 70 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée)
Les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
Les malades atteints de cirrhose au stade B au moins
Les patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque
Les diabétiques insulinodépendants ou présentant des complications secondaires à leur pathologie (micro ou macro angiopathie)
Les insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothérapie ou asthme ou mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale
Les personnes avec une immunodépression (médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive ; infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mn ; consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques ; atteint d’hémopathie maligne en cours de traitement ; présentant un cancer métastasé ; les femmes enceintes)
Les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m² : par analogie avec la grippe A(H1N1).La barre des 10 000 cas dépassée en Allemagne
La barre des 10 000 cas de malades du nouveau coronavirus a été dépassée en Allemagne, avec 10 999 personnes infectées et 20 décès au total, a annoncé l'Institut Robert Koch.Quelque 2 801 nouveaux cas ont été recensés ces dernières 24 heures par cet Institut, chargé de la veille épidémiologique. La région de Rhénanie du Nord-Westphalie est la plus touchée, avec 3 033 cas.Les policiers ne sont pas "en risque", assure Christophe Castaner
Christophe Castananer a affirmé ce matin que les policiers "ne sont pas en risque" face au covid-19 tout en reconnaissant des "dysfonctionnements", alors que des syndicat appellent au droit de retrait pour obtenir des masques de protection."Nous ne sommes pas dans la situation des personnels de santé qui sont confrontés directement à des malades", a martelé Christophe Castaner.Se référant au Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS), le ministre de l'Intérieur a rappelé qu'il est "inutile et même contradictoire en terme de santé de porter un masque en permanence dans la rue"."Je veux passer un message de confiance et rassurer les personnels : non il ne sont pas en risque. Le risque c'est plutôt de mal porter et de porter de façon continue le masque", a-t-il dit."Ce qui compte c'est que (les policiers) puissent avoir ces gestes barrières, et qu'en cas de confrontation à une personne qui a les signes du Covid-19 ou qui indique qu'elle a le Covid-19, ils puissent de saisir des masques, qu'ils doivent avoir en proximité", a-t-il dit.Un second paquebot fait route vers Marseille
Dans le sillage du "Costa Luminosa", un second paquebot de croisières de la compagnie Costa, le "Costa Pacifica" fait lui aussi route vers Marseille où il est attendu aux environs de 15 h, cet après-midi. Celui-ci se trouve actuellement à une centaine de kilomètres au sud-ouest de la cité phocéenne.Dans l’attente de la déclaration maritime de santé que son commandant a l’obligation de transmettre au port d’arrivée, le bateau n’est pas suspecté, pour l’heure, de transporter des passagers malades ou présentant des symptômes suspects.- En France, une prolongation du confinement sera "très vraisemblablement nécessaire"La prolongation du confinement sera "très vraisemblablement nécessaire" a estimé aujourd'hui sur Franceinfo Geneviève Chêne, directrice générale de l'agence sanitaire Santé publique France, précisant qu'il faudrait attendre "entre 2 et 4 semaines" pour observer un changement dans la dynamique de l'épidémie de coronavirus.Les dynamiques de l'épidémie "dépendent de l'adhésion de chacun aux mesures barrières et de confinement" a-t-elle indiqué, estimant qu'"un freinage important" de l'épidémie devrait pouvoir être observé "dans les 2 à 4 semaines".
Bruno Le Maire dénonce des pressions "inacceptables" d'Amazon sur ses salariés
Le géant de la distribution par internet Amazon exerce des pressions "inacceptables" sur ses salariés en les privant de salaire s'ils refusent de venir travailler à cause de l'épidémie de coronavirus, a estimé aujourd'hui le ministre de l'Economie Bruno Le Maire."Ces pressions sont inacceptables et nous le ferons savoir à Amazon", a déclaré Bruno Le Maire au micro de France Inter, alors que des salariés du groupe ont fait valoir un droit de retrait pour "danger grave et imminent" en raison des conditions sanitaires dans lesquelles ils travaillent.Premier décès en Russie
Les autorités russes ont annoncé aujourd'hui le premier décès dans le pays d'un malade souffrant du Covid-19, une femme âgée, sur 147 cas établis, le Premier ministre affirmant pour sa part qu'il n'y avait aucune raison de "paniquer"."La patiente âgée, décédée dans un hôpital (de Moscou) pour maladies infectieuses, avait plusieurs maladies chroniques", a indiqué le centre de gestion de l'épidémie de coronavirus de la capitale russe, sur son compte Telegram.Ceux qui ne respectent pas les règles de confinement sont "des imbéciles" (Castaner)
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a qualifié d'"imbéciles" les personnes qui ne respectent pas les règles du confinement et jugé "infâmes et ignobles" les vols de masques."Certains considèrent qu'on est un petit héros quand on enfreint les règles. Eh bien non, on est un imbécile dans son comportement et surtout une menace pour soi-même", a déclaré jeudi sur Europe 1 le ministre de l'Intérieur, alors que la France est soumise à un confinement général depuis mardi pour lutter contre la propagation du coronavirus."Il y a des gens qui sous-estiment le risque (...) Il y a des gens qui pensent qu'ils sont des héros modernes à enfreindre la règle alors même qu'ils sont des imbéciles", a-t-il ajouté."Ils font courir des risques à eux, leur famille, leurs proches mais aussi aux personnels de santé qui seront là, même s'ils ont des comportements idiots, ils seront là pour les accompagner, les soigner, les sauver", a encore déclaré Christophe Castaner.Le ministre de l'Intérieur s'en est également pris aux voleurs de masques dans les hôpitaux, ne "doutant pas que la justice prendra en compte le côté infâme, ignoble, d'organiser un commerce parallèle avec des masques de protection".Le vol de masque est "un vol simple qui peut être puni de 3 ans de prison et de 45 000 euros d'amende. Il peut même être aggravé. Par exemple un vol de nuit d'une pharmacie avec des dégradations c'est cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende", a-t-il détaillé"Voler à l'intérieur d'un établissement sanitaire des masques, cela touche à tout ce que nous rejetons", a estimé Christophe Castaner.Quant aux commerces qui vendent de "fausses attestations" de déplacement, le ministre a rappelé que la peine d'amende va jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende.Le "Costa Luminosa" va devoir montrer patte blanche pour rejoindre Marseille
Susceptible de transporter des passagers porteur du coronavirus, bien qu’aucun cas n’ait encore été formellement identifié à son bord, le paquebot italien "Costa Luminosa" va devoir patienter en rade nord de Marseille, le temps que les autorités françaises statuent sur son sort.En provenance de Tenerife, dans l’archipel espagnol des Canaries, le navire qui appartient à l’armateur Costa Croisières, avait dû en effet y débarquer trois passagers pour raisons médicales, dont deux présentaient des symptômes de grippe. Le "Costa Luminosa" qui se trouve actuellement à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la cité phocéenne, devrait venir se mettre au mouillage, dans la matinée, non loin de l’Estaque. Parti le 5 mars dernier de Port Everglades, aux États-Unis, le navire compte 1421 passagers à son bord, dont 187 français.Selon nos informations, un arrêté du préfet maritime de Méditerranée a autorisé le "Costa Luminosa" à entrer dans les eaux territoriales françaises et à venir au mouillage dans la zone maritime et fluviale de régulation du Grand port maritime de Marseille pour que puissent être opérées d’éventuelles évacuations sanitaires.Cette situation, qui est gérée par la préfecture des Bouches-du-Rhône et l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur, devrait probablement conduire à l’envoi d’une mission d’évaluation à bord du bateau, sans doute via la vedette de la SNSM "La Bonne Mère de Marseille" armée par des marins-pompiers, avec à son bord des médecins spécialistes de l’ARS.En attendant, une zone de sécurité de 500 mètres de rayon, autour du navire, a été décrétée par la marine nationale qui en assure l’étanchéité.Le métro de Londres partiellement fermé
Jusqu'à 40 stations du métro de Londres sont fermées depuis jeudi à la suite de la recommandation du gouvernement britannique d'éviter tout déplacement non essentiel en pleine pandémie de coronavirus, a annoncé Transport for London (TfL), la régie des transports publics londoniens."Jusqu'à 40 stations de métro qui n'ont pas de correspondance avec d'autres lignes seront fermées jusqu'à nouvel ordre", a précisé TfL dans un communiqué.Le service de nuit existant sur certaines lignes est supprimé les vendredis et samedis tandis que les dessertes de bus seront réduites.TfL a exhorté le public à ne pas utiliser les transports en commun pour "les trajets non essentiels" afin de permettre "un service sûr et fiable" pour les personnels indispensables à la lutte contre l'épidémie de Covid-19."Les gens ne devraient pas se déplacer (...) à moins que ce soit vraiment, vraiment nécessaire", a commenté le maire de Londres, Sadiq Khan, dans le communiqué.Après avoir déconseillé tout contact ou déplacement non essentiels et décidé de fermer les écoles dès vendredi soir, le gouvernement britannique n'a pas exclu d'autres mesures pour tenter d'endiguer l'épidémie, notamment à Londres où le virus se répand plus rapidement que dans le reste du pays.L'exécutif doit présenter jeudi à la Chambre des communes un projet de législation d'urgence donnant aux autorités des pouvoirs extraordinaires pour une durée pouvant atteindre deux ans, comme arrêter et isoler des personnes pour protéger la santé publique.Le ministère de la Défense a par ailleurs annoncé qu'il plaçait 20.000 militaires en alerte pour prêter main forte aux services publics.- L'Italie prolonge ses mesures de confinement au-delà du 3 avrilLe chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a annoncé que les mesures de confinement prises depuis une semaine en Italie, pays d'Europe le plus durement touché par la pandémie, seraient "prolongées à leur échéance", le 3 avril."Les mesures que nous avons prises, tant celle qui a entraîné la fermeture d'une grande partie des entreprises et des activités individuelles dans le pays, que celle concernant l'école, ne peuvent être que prolongées à leur échéance", a déclaré Giuseppe Conte dans le quotidien Il Corriere della Sera aujourd'hui.
Dans la région, le pic pourrait survenir dans quatre semaines
Un pic en Paca "d'ici 4 semaines", pour une épidémie dont la durée totale serait comprise "entre 12 et 14 semaines": telles sont, d'après nos informations, les prévisions qui ont été annoncées hier lors du CSSCT extraordinaire qui s'est tenu à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM).Dans cette crise qui est donc partie pour durer, notre région dispose d'une chance inestimable : le virus s'y propage avec un temps de décalage par rapport au Grand-Est et à l'Île-de-France, ce qui laisse plus de temps aux autorités et aux professionnels de santé pour organiser des réponses le mieux adapté possible. Les mesures de confinement étant intervenues avant que le virus ne circule très fortement en Paca, il se pourrait même que l'impact y soit réduit par rapport aux régions les plus touchées. D'où l'importance de respecter strictement ces consignes !
opelanico
Il y a
Tu es né en France remercie le bon Dieu juju57 à leur place tu ferai la même chose ! Comme tu le dis ils vivent dans des conditions epouvantable
meck13
Il y a
Notre france des passes droits. Du logement au boulot!!!! Ou es l erreur? Castaner ou brigitte???
juju57
Il y a
Il y a bien pire que les SDF , ce sont les migrants . Ils vivent dans des conditions d’hygiène épouvantable , et on en reçoit toujours .
aloha
Il y a
Le parlement doit voter ? Mais on rêve ??!! C’est plus fort qu’eux, ils n’ont toujours pas compris qu’il fait annuler toutes les elections ?!!